06 juin 2024

Cette année, la Réserve naturelle Gault a remis 4 bourses de recherche à des étudiant.e.s de la faculté des sciences et de la faculté de génie de l’Université McGill, pour des projets qui se dérouleront à la Réserve en 2024. Nous félicitons les lauréat.e.s Greyson He, Liya Miliya, Simone Miklosi et Emma Schubert.

Ces bourses sont attribuées pour des projets qui cadrent avec notre mission. Outre les résultats, qui auront des retombées concrètes pour la Réserve, la recherche offre une expérience précieuse aux étudiant.e.s et constitue un tremplin important pour leur carrière. La réalisation de ces projets est rendue possible grâce à la générosité de nombreux donateurs et donatrices. Un grand merci pour ce précieux soutien!

Rencontrez les lauréat.e.s de la bourse de recherche Gault 2024

Greyson He est un étudiant à la maîtrise en génie civil supervisé par Stephanie Loeb. Dans le cadre de son projet, Greyson utilisera les mésocosmes du quai de recherche afin d'étudier la dégradation naturelle des bactéries et des virus exposés au soleil dans les lacs d'eau douce.

Originalement d'Harbin au nord de la Chine, Greyson a déménagé à Montréal en 2018 afin de compléter son baccalauréat à McGill. Passionné de voyages et d'art, il explore le monde à travers ses déplacements et ses visites de musées, et aime peindre des paysages naturels et des animaux.

Liya Miliya étudiante à la maîtrise du groupe de recherche de Genevieve Ali (Département de géographie) se consacre à estimer l'âge d'un des ruisseaux du mont Saint-Hilaire. Cet été, vous la croiserez peut-être près de la passerelle, en train d'échantillonner ou encore de calibrer l'équipement de suivi hydrique automatisé qui s'y trouve.

Originaire de Baotou, en Mongolie intérieure, en Chine, Liya a déménagé à Montréal où elle a découvert une passion pour la cuisine, recréant les saveurs de son pays natal. En dehors de la recherche, elle apprécie également regarder des films, en particulier ceux réalisés par Jiawei Wang, pour son style narratif unique et cinématographique.

Simone Miklosi, doctorante en biologie dans le laboratoire de Melania Cristescu, utilise l'ARN environnemental pour étudier l'expression des gènes chez les poissons sans les perturber. Elle cherche à identifier les gènes qui montrent des signes de stress dû à la chaleur dans divers habitats d'eau douce, y compris le lac Hertel. Pour son expérience, Simone utilisera les bassins du laboratoire pour les écosystèmes aquatiques perturbés (LEAP).

Née à Toronto, en Ontario, et ayant grandi à Chicago, dans l'Illinois, Simone est passionnée par la vie communautaire (création d'espaces de rencontre, efforts de groupe pour soutenir les causes sociales et écologiques), les arts (arts visuels, lecture, musique) et la pâtisserie.

Emma Schubert, étudiante à la maîtrise en biologie sous la supervision de Anthony Ricciardi, étudie comment les poissons rouges envahissants affectent les petits étangs dans lesquels ils sont relâchés. Son projet se déroule également au LEAP.

Originaire du nord-ouest de l'Ontario, elle a complété son baccalauréat en biologie environnementale à Kingston, en Ontario, avant de déménager à Montréal. Elle aime le patinage artistique, le camping, découvrir de nouvelles saveurs et faire du crochet. Son objectif est de sensibiliser le public aux impacts des espèces envahissantes et à leur gestion au Canada.

En-tête : Zofia Taranu et Maude Lachapelle, lauréate d'une bourse de recherche Gault en 2022 (photo : Alex Tran)

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