L’été est enfin arrivé à la Réserve naturelle Gault! Oiseaux migrateurs, chercheur.euse.s, étudiant.e.s, et adeptes de la randonnée sont de retour au mont Saint-Hilaire. Parallèlement, notre équipe a travaillé d’arrache-pied pour que nos invité.e.s puissent tirer le maximum de leur temps à la montagne. Cette année, la Réserve est aussi heureuse d’accueillir six étudiant.e.s ou nouvelles et nouveaux diplômé.e.s de McGill dans le rôle d’assistant.e.s aux opérations sur le terrain.
Dans le cadre de leur emploi d’été, ces étudiant.e.s ont déjà eu l’occasion de soutenir des missions de drone, de participer à l’entretien de sentiers, de retirer des plantes envahissantes de la forêt et d’échanger avec le public. Peut-être les croiserez-vous sur les sentiers, arborant une casquette rouge de McGill. Poursuivez la lecture pour les rencontrer.
Rencontrez nos stagiaires
Greg Roberts
De gauche à droite : Le professeur Tim Elrick, Greg Roberts et Savannah Bissegger O’Connor observent la rive du lac avec le drone (photo : Philippe Hamel)
Greg a récemment obtenu son baccalauréat en environnement avec une mineure en systèmes d’information géographique (SIG) et télédétection. À ce jour, son projet favori a été de capter des images du lac Hertel avec le drone pour ensuite les analyser et les utiliser pour cibler le retrait de roseau commun envahissant. « Réaliser un projet comme celui-ci du début à la fin, c’est très satisfaisant, affirme Greg. Cela m’a permis de voir comment la formation technique que j’ai reçue à McGill s’inscrit dans la réalité complexe de l’aménagement d’une zone protégée. »
La meilleure rencontre de Greg avec des animaux sauvages a été celle avec le raton laveur qui traîne parfois autour du chalet et essaie de manger le compost des stagiaires. « Ou, en fait, ce serait peut-être ma rencontre avec Claudette, la voiturette électrique que l’on utilise pour se déplacer sur la Réserve », plaisante Greg.
Morgane Dubé
Morgane (gauche) et Olivia (droite) se reposant au sommet Pain de sucre après l’observation du degré d’infestation de chèvrefeuille (photo : Seonaid Newell-Macintosh)
Morgane étudie présentement en biologie avec une mineure en environnement. Elle a particulièrement aimé recueillir des données pour le projet d’exclos de cerfs de Virginie. « Témoigner directement des effets de la surpopulation de cerfs dans la forêt m’a véritablement ouvert les yeux, avoue-t-elle. C’est un privilège de contribuer à une longue étude qui dure depuis plus d’une décennie. »
Lorsque nous lui avons demandé quelle avait été sa rencontre préférée, elle a mentionné les nombreuses espèces de papillons diurnes et nocturnes qu’elle a vues sur le mont Saint-Hilaire. « Leurs ailes me fascinent. »
Philippe Hamel
Philippe, dans sa combinaison de peinture, préparant une table à la venue d’invités à la Maison Gault (photo : Seonaid Newell-Macintosh)
Philippe en est à sa dernière année de baccalauréat en développement durable, sciences et société avec une mineure en SIG. Il ne s’attendait pas à autant apprécier la tâche d’écriture pour l’infolettre et le site Web de Gault. « Expliquer la recherche que l’on mène sur la Réserve, son importance, sa complexité et son caractère parfois déroutant est un défi amusant. C’est très enrichissant de voir le public se réjouir de la science », souligne Phil.
Il nous a dit avoir un petit faible pour le corbeau très bavard que les stagiaires ont rencontré un matin en utilisant le drone, malgré le fait qu’il « aime toute la faune de la Réserve naturelle Gault de la même façon ».
Niamh Stafford
De gauche à droite : Greg, Olivia et Niamh vont faire de l’entretien le long des sentiers (photo : Morgane Dubé)
Niamh vient d’obtenir son baccalauréat en biologie quantitative à l’Université McGill. Sans avoir de projet préféré, elle a mentionné l’aspect spécial de la rencontre avec le public. « Je crois qu’il est important que le public soit au courant de notre compréhension actuelle de la science de la conservation, affirme Niamh. Les kiosques d’information font la promotion de pratiques de préservation de la nature tout en permettant à des espaces naturels comme la Réserve naturelle Gault de rester sains. Selon moi, tout le monde a un rôle à jouer dans la protection de la nature. »
Niamh affectionne les cerfs que l’on peut voir grignoter du délicieux trille partout sur le mont Saint-Hilaire, malgré les enjeux causés par leur surpopulation.
Olivia Grossi
Olivia mesure la hauteur de trille blanc (Trillium grandiflorum) dans un exclos de cerf (photo : Olivia Grossi)
Olivia en est à sa deuxième année de baccalauréat en biologie de l’environnement avec une spécialisation en biologie végétale. Conformément à ses intérêts universitaires, son projet favori jusqu’à présent a été l’observation, le retrait et la restauration de parcelles de chèvrefeuille envahissant au sommet Pain de sucre. « Je retire un grand sentiment d’accomplissement de la planification, la documentation et l’exécution d’un projet entier comme celui-ci, admet-elle. Avoir la chance de se rendre au sommet et d'observer la vue est aussi un gros plus. »
Les animaux sauvages qu’Olivia a aimé pouvoir rencontrer durant son stage sont les grenouilles, les crapauds et les rainettes qui sortent en soirée. « Il est si réconfortant d’entendre leurs différents chants sur la montagne, nous dit-elle. Et ils sont tellement mignons! »
Seonaid Newell-Macintosh
Seonaid, Morgane et Greg à bord de Claudette (photo : Seonaid Newell-Macintosh)
Seonaid étudie en sciences de l’environnement à McGill, avec une concentration en biodiversité et conservation et une mineure en économie. Son projet préféré a été celui de restauration écologique de certaines rues en marge du mont Saint-Hilaire. « De l’analyse du sol en laboratoire à la recherche d’espèces de plantes bien adaptées au terrain, les tâches m’ont posé des défis scientifiques et créatifs, constate Seonaid. Mon apprentissage de la composition des espèces indigènes dans notre forêt et les recherches de façons pour les humains de mieux restituer les terres ont changé ma perception de la montagne. »
Seonaid a également grandement apprécié les kiosques d’information et aimerait en tenir un avec ses salamandres cendrées bien-aimées. « Malheureusement, elles ne parlent pas », se désole Seonaid.
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Greg Roberts
Assistant aux opérations de terrain
Réserve naturelle Gault de l’Université McGill
En-tête : Trois des six assistantes et assistants aux opérations sur le terrain pour 2023. De gauche à droite : Seonaid Newell-Macintosh, Morgane Dubé et Greg Roberts (photo : Seonaid Newell-Macintosh)