01 juin 2023

Le mont Saint-Hilaire s’élève à une hauteur de plus de 400 m et atteint un diamètre d’au moins 4 km. Il fait partie des collines Montérégiennes, un groupe de collines semblables qui s’aligne d’ouest en est, de Oka jusqu’à Mégantic.

Les collines se sont formées il y a environ 125 millions d’années lorsqu’une colonne de magma s’est infiltrée dans la roche sédimentaire de la croûte terrestre sans atteindre la surface. Le mont Saint-Hilaire n’a donc jamais été, malgré certaines croyances populaires, un volcan.

Sous l’effet de la pression et de la chaleur du magma, la roche sédimentaire s’est transformée en une roche métamorphique très dure qui est demeurée sous terre. On pourrait comparer ce processus de métamorphose à celui de la pâte à biscuits qui durcit, une fois cuite. Au cours des millions d’années suivantes, la roche sédimentaire en surface, plus friable que la roche métamorphique a lentement été érodée par le passage des glaciers.

À la fonte des glaciers, lors du réchauffement de la planète, l’eau a envahi la région pour former une mer intérieure : la mer de Champlain. La croûte terrestre s’est peu à peu relevée, comme si la terre, telle une éponge comprimée par les glaciers, aurait repris sa forme normale une fois le poids de la glace enlevé. Les collines Montérégiennes étaient alors de véritables îles. Au fil des siècles, la mer s’est progressivement laissant place aux reliefs que l’on connait aujourd’hui.

À propos de cet article

Un groupe de chercheur.e.s et d’éducateurs.trices en sciences de la terre de McGill et de Polytechnique Montréal, l’équipe de Métro @ Montérégie, a préparé une excursion virtuelle dynamique, intitulée Pleins feux sur la recherche au mont Saint-Hilaire. Cette excursion explore des travaux de recherche sur la géologie, l’hydrologie, la biologie et la météorologie au mont Saint-Hilaire. Le texte ci-dessus est tiré majoritairement de cette visite.

En-tête : (Photo : Air Lmex)