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04 août 2022

En coulisses avec le photographe Alex Tran

Quand la Réserve naturelle Gault me confie un travail de photographie, je suis toujours emballé. C’est l’occasion d’explorer la nature, de photographier la faune et de rencontrer des scientifiques passionnants – des moments privilégiés dont je ne me lasserai jamais. Pour moi, la montagne est un lieu magique. Elle occupe une place particulière dans mon cœur depuis le jour où j’y suis allé pour la première fois il y a une dizaine d’années.

La berge d'un lac avec plusieurs arbres sans feuilles
Photo : Alex Tran

Découvrir la Réserve naturelle Gault

Avant d’être photographe, j’ai étudié la biologie à l’Université McGill. Je m’étais inscrit au plus grand nombre de cours de terrain possible, parce que je souhaitais profiter des expériences pratiques offertes par l’Université. C’est dans l’un de ces cours que j’ai découvert la Réserve naturelle Gault.

À cette occasion, nous avons passé deux semaines intensives à la montagne à réaliser une expérience scientifique, à capturer des souris et des tiques et à étudier les plantes aquatiques du lac Hertel. Nous avons aussi l’opportunité de mieux connaître nos professeurs que nous avions, auparavant, côtoyés uniquement dans les grands auditoriums de l’université. Toute l’expérience a été incroyablement formatrice pour le jeune étudiant en biologie que j’étais à l’époque. Même si je n’en étais pas encore conscient, cette expérience a aussi nourri le photographe en moi.

Comme de nombreux biologistes en devenir, j’étais fasciné par le comportement des animaux, l’écologie et l’évolution. Il était donc naturel que je n’aille nulle part sans mon appareil photo durant tout le cours. La photographie est devenue une manière de satisfaire ma curiosité pour les gens et pour la nature.

Un grand héron est à contre-jour devant un lac au coucher du soleil. Le ciel est rose.
Photo : Alex Tran

La photographie, un outil de communication scientifique

Après avoir obtenu mon diplôme, ma carrière a pris une tournure inattendue : je suis devenu photographe à temps plein. Pendant de nombreuses années, la majorité de mon travail n’avait rien à voir avec la biologie. Je me voyais simplement comme un photographe ayant une expérience en science, sans rapport entre les deux. Aujourd’hui, je considère mon parcours en biologie comme un élément central de mon travail; je documente le monde qui m’entoure à la fois en photographe et en scientifique. Dans mon temps libre, j’explore le croisement entre les arts et les sciences, et collabore régulièrement avec des scientifiques.

Ma mission personnelle est d’inciter les gens à s’intéresser davantage à la nature et à la science. Lorsqu’on me propose un mandat à la Réserve naturelle Gault, je saute sur l’occasion de contribuer à la communication des sciences au moyen de mes images. J’espère que mes photos réussissent à traduire mon émerveillement devant la nature et la science! Chaque fois que je vais prendre des photos au mont Saint-Hilaire, je suis encore le jeune étudiant en biologie débordant de curiosité.

Une chercheuse présente un petit insecte avec le nombre 120 peint sur son dos en blanc
La chercheuse Daphné Bourget montre une des patineuses utilisée dans son étude (photo : Alex Tran)

Des chercheuses déplacent du matériel et prennent des échantillons sur un quai dans un lac.
Des chercheuses s'affairent sur le mésocosme du lac Hertel (photo : Alex Tran)

Le reflet de deux chercheurs dans un bassin noir rempli d'eau
Deux chercheurs au LEAP (photo : Alex Tran)

En savoir plus

Suivez Alex sur Instagram ou visitez son site Web pour voir comment il marie science et art.

En-tête : Alex Tran (photo : Frédérique Truchon)

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