De 1958 à 1968, suivant les recommandations générales du rapport du comité Hare, la Réserve naturelle Gault est utilisée à des fins d'enseignement et de recherche par divers départements de l'Université et continue d'être fréquentée par les résidents locaux et le grand public.
En 1960, le mont Saint-Hilaire est désigné refuge d'oiseaux migrateurs.
En 1970, l'Université McGill demande à la Société Audubon d'entreprendre une étude détaillée de la montagne. Les principales recommandations de ce rapport sont de séparer la Réserve en trois secteurs d'aménagement distincts et de continuer à protéger la montagne contre les abus et une mauvaise utilisation par l'être humain.
En 1972, Alice Johannsen, directrice de ce qui était alors le Domaine Gault, fonde le Centre de Conservation de la Nature du mont Saint-Hilaire, société sans but lucratif vouée à la conservation et l'éducation.
En 1977, le conseil d'administration du Domaine Gault élabore un nouveau plan directeur soulignant la double nature de la propriété. Le Domaine est à la fois ressource pour l'enseignement et la recherche universitaire et assure l’accès au grand public.
En 1978, le Domaine est reconnu comme la première réserve de la biosphère canadienne dans le cadre du programme de l'UNESCO sur l'homme et la biosphère.
En 1995, la direction du Domaine Gault devient distincte de celle du Centre de la Nature.
En 2000, le Domaine Gault est officiellement renommé la Réserve naturelle Gault, afin de mieux représenter la mission de conservation de la propriété de l'Université McGill.
En 2004, la Réserve naturelle Gault est officiellement reconnue comme Réserve naturelle en milieu privée par le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec selon la loi sur la conservation du patrimoine naturel.

Brigadier Gault en forêt.